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Programme
Village des Sciences 2020 : du 2 au 9 octobre, dans les établissements scolaires et en direct surYoutube !
Cette édition de la Fête de la science propose de réfléchir aux relations qu'entretient l'être humain avec son environnement.
Cet environnement dans lequel nous évoluons, qui nous fournit des ressources sur lesquelles sont fondées nos sociétés, est aujourd'hui menacé par nos activités. Océan, atmosphère, biosphère... la compréhension des interactions entres ces éléments et les activités humaines, est au coeur des travaux menés par les chercheurs de la métropole lilloise.
Pour aborder cette problématique, les chercheurs et chercheuses de diverses diciplines ont conçu des ateliers scientifiques ludiques. Ils seront animés pour les jeunes de 6 établissements scolaires et tout un chacun pourra également les découvrir lors de sessions en direct sur les réseaux sociaux. Il suffira de se connecter chaque jour sur Youtube !
12 ateliers scientifiques ont été animés dans les établissements scolaires de la métropole lilloise du 2 au 9 octobre 2020.
► Et pour les internautes, certains ateliers étaient diffusés en direct tous les jours de 12h15 à 13h sur la chaine YouTube de Science & Co !
Les vidéos
Les ateliers
Le système respiratoire est l’une des voies d’entrée des particules extérieures dans l’organisme. De nombreuses pathologies pulmonaires sont directement liées à l’inhalation de contaminants en suspension dans l’atmosphère. L’atelier a pour but de montrer l’effet sur les poumons d’agents biologiques (bactéries, virus, champignons) ou de composants chimiques (polluants, fumée de cigarette... Nous discuterons des effets de ces facteurs environnementaux, des réactions immunologiques qu’ils déclenchent ainsi que des solutions possibles. Des maladies pulmonaires comme l’asthme, seront également abordées.
Proposé par le Cnetre d'infection et d'immunité de Lille
Rôtis, grillades, café, cacao torréfié, pain … Ce sont des plats que nous apprécions. Mais il faut savoir que le mode de cuisson de ces aliments, qui leur donne tout leur goût, produit également des composants néfastes pour la santé. En cause, la réaction dites « de Maillard ». C’est une réaction chimique qui apporte couleur, odeur et saveur aux aliments, lors de leur cuisson. Elle donne également une texture croquante aux aliments. Cette réaction favorisée par une chaleur intense, implique des sucres et des protéines. Mais elle produit aussi des composés chimiques qui peuvent se révélés nocifs pour la santé s’ils sont consommés en trop grande quantité. Un dosage différent des ingrédients et d’autres modes de cuisson permettent de se prémunir de ce que certains appelle « la malbouffe ».
Proposé par l'équipe de recherche Facteurs de risque et déterminants moléculaires des maladies liées au vieillissement
L’environnement joue un rôle sur la façon dont les maladies apparaissent et évoluent chez l’Homme. En ce qui concerne le diabète et l’obésité, elles ont certes des origines génétiques mais elles dépendent aussi de l’alimentation ou de l’hygiène de vie, par exemple. Pourtant ces deux derniers critères ne suffisent pas à expliquer pourquoi certaines personnes développent la maladie et d’autres non. Ainsi l’horloge biologique, le travail nocturne, des évènements ayant lieu durant la grossesse, mais également la composition du microbiote intestinal et son interaction avec l’hôte sont des facteurs impliqués dans le diabète et l’obésité. L’épigénétique est la science qui étudie les modifications de l’expression des gènes, sans modifier la séquence de l’ADN.
Proposé par le laboratoire European Genomic Institute for Diabetes
La pollution de l’air est devenue un sujet de préoccupation à la fois des habitants et des collectivités territoriales. Notre région est régulièrement touchée par des pics de pollution, liées aux activités humaines. Mais on parle moins de la pollution de l’air intérieur qui est tout aussi importante puisque nous passons la majeure partie de notre temps, à l’intérieur de bâtiments. Quelles sont les différentes formes de pollution générées par l’habitat et ses occupants ? Comment mesurer et surveiller les expositions aux polluants à l’intérieur et à l’extérieur ? Nous regarderons les différentes sources de polluants en fonction des activités humaines et les techniques expérimentales de mesures.
Proposé par le Laboratoire de PhysicoChimie des Processus de Combustion et de l’Atmosphère
La Terre est un système complexe où chacun des éléments qui la constituent (biosphère, atmosphère, océan, lithosphère…) est en interaction constante avec les autres. Des modifications dans un de ces élément peuvent provoquer des changements dans les autres, avec des processus directs ou rétroactifs difficiles à prévoir. Un exemple actuel concerne la biodiversité qui est aujourd’hui reconnue comme étant en déclin. Cinq causes sont évoquées pour l’expliquer : la perte des habitats des espèces, la surexploitation de cette biodiversité, la pollution de l’environnement, le développement des espèces envahissantes et le changement climatique. Grace à l’outil « La fresque du climat », cet atelier éclairera les relations de cause à effet entre ces cinq causes et les activités humaines.
Proposé par Climibio, les laboratoires Evolution, Ecologie et Paléontologie et LAboratoire de Spectroscopie pour les Interactions, la Réactivité et l'Environnement
Nous produisons annuellement 300 millions de tonnes de plastique, dont environ 8 millions de tonnes finissent dans l’océan. La pollution des océans par les particules plastiques est devenue un problème planétaire complexe. En effet, si une partie des particules reste intègre pendant longtemps, une autre partie se fragmente en éléments de plus en plus petits. Ces éléments peuvent flotter à la surface de la mer, ou couler en profondeur. Une partie interagit avec les constituant physiques et chimiques de la mer, une autre partie est ingérée par les organismes vivants et rentre dans la chaine alimentaire. Mais le destin de l'écrasante majorité des particules plastiques dans les océans reste inconnu ! A la complexité de la dynamique du fluide (l'eau), s'ajoute celle de la dynamique de la particule même (le plastique). Quelles sont les spécificités du transport d'une particule solide par rapport aux mouvements effectués par une masse du fluide porteur, quelles forces physiques les déterminent ? Quels sont les effets du poids, de la taille et de la forme de la particule ?
Proposé par l'unité de mécanique de Lille
A travers de nombreuses observations, les scientifiques et les habitants de certaines îles du globe ou des régions côtières, constatent que le niveau des océans est en train de monter. En cause, l’augmentation de la température moyenne de l’atmosphère, en lien avec les activités humaines affectant la planète entière. Mais comment l’augmentation moyenne de la température de l’atmosphère impacte-t-elle le niveau des mers ? La mer monte-t-elle partout ? quels sont les mécanismes impliqués ? On pense souvent que la fonte des glaciers et des calottes polaires est en cause, mais est-ce vraiment le mécanisme principal qui explique le niveau actuel de l’océan ? Nous vous emmènerons avec nous à travers les démarches qui permettent de répondre à ces questions…
Proposé par le laboratoire d'Océanologie et de géosciences
Phytoplancton, zooplancton, algues marines, tous ces organismes microscopiques de formes, fonctions et tailles à la diversité extrême, sont présents dans l’eau de mer et étudiés par les chercheur.e.s à travers de nombreux moyens d’observation (mesures en mer, microscopes, satellites…). Ces particules invisibles à l’œil nu sont à la base des réseaux alimentaires et représentent des indicateurs essentiels de l’état de l’environnement. Réagissant très rapidement aux changements de l’environnement, ils permettent de savoir comment évolue le milieu marin dans lequel ils baignent. A l’interface mer / terre, les sédiments marins et côtiers et les organismes qui y résident permettent quant à eux d’en savoir plus sur les changements climatiques qu’a connu la Terre par le passé. Ces recherches nous en disent plus sur le changement climatique que nous vivons actuellement.
Proposé par le laboratoire d'Océanologie et de géosciences
Nous présenterons l’argile et ses multiples utilisations dans la vie quotidienne des habitants de la Mésopotamie, cette région traversée par le Tigre et l’Euphrate (Syrie et Irak actuels), le « Pays entre les fleuves ». Dans cette région, avant l’exploitation du pétrole, l’argile était l’une des rares matières premières disponibles en grande quantité et sur l’ensemble de ce territoire. Cette roche sédimentaire présente l’avantage d’être exploitable sans difficulté, façonnable à la main ou par modelage et recyclable à volonté. Autant de caractéristiques qui expliquent qu’aussi loin que l’archéologie nous permet de remonter le temps, les habitants de la Mésopotamie ont utilisé l’argile pour produire les nombreux objets nécessaires à leur vie quotidienne. Mais parmi ses nombreux emplois, il en est un d’une importance toute particulière : l’argile a servi de support à l’écriture cunéiforme, la première écriture au monde !
Proposé par le laboratoire Histoire, archéologie et littérature des mondes anciens.
Quelle perception des phénomènes naturels et de l’environnement avait les êtres humains de l’antiquité ? Les archéologues en ont une idée grâce à l’étude des divinités. Par exemple, dans l’Antiquité grecque et romaine, on implorait la déesse Déméter/Cérès pour que la moisson soit bonne. Les figures divines étaient toujours représentées sur divers supports, en particulier sur la monnaie, qui faisait partie intégrante de la vie quotidienne depuis des siècles. L’étude du processus de fabrication de la monnaie nous permet ainsi, d’avoir connaissance des ressources à disposition des communautés (or, argent, cuivre). Qu’il s’agisse des matières premières indispensables à la création de monnaies, ou encore du bois, de la pierre et de l’argile pour la construction, les communautés humaines s’adaptent toujours à leur environnement et en retire de nombreux matériaux.
Proposé par le laboratoire Histoire, archéologie et littérature des mondes anciens.
Nous examinerons certaines interactions entre le vivant et l’environnement, à différentes échelles. D’abord, nous aborderons la domestication du maïs par l’homme, ainsi que la sélection variétale permettant d’adapter les cultures à l’usage qui sera fait des grains de maïs (pour nourrir l’homme ou l’animal par exemple). Ensuite nous regarderons comment différentes variétés de levures permettent d’obtenir du pain ou de la bière. Enfin nous montrerons la façon dont la cellule interagit avec son environnement et comment cela influence son destin (cellules souches, développement) …
Proposé par l'Unité de glycobiologie structurale et fonctionnelle
Les interactions entre l’environnement, l’être humain et plus généralement le vivant, sont multiples. Nous regarderons quelques exemples. En agriculture, comment nous tentons de lutter contre les maladies des plantes grâce à de nouvelles techniques (introduction d’insectes, drones, agroforesterie…). Pour réduire l’impact des activités humaines, comment utiliser certaines plantes pour dépolluer les sols ayant servi à l’industrie ou à l’agriculture intensive. Et enfin comment l’environnement dans lequel nous évoluons impacte notre comportement et notre consommation.
Proposé par Yncréa Hauts-de-France